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Ixien
Interview
`n. .rP' `qb ,dP' TLb. ,dMP' all rite, now you get the chance to read TML.dMMP some facts about some of the major amiga ,nmm`XXMPX musicians. read about their history in ,#MP'~~XNXYNXTb. the scene and their plans in future.yes, ,d~' dNNP `YNTb. that's meant to be read while listening to ,~ ,NN' `YNb their modules. read 'em over and over and over.. dNP `Yb. ,NN' `b. · i n t e r v i e w · ___________ ______dP _____________ \ / \ ,N'\____ _____________. _____ \ \_____. ____\ / \___P___/ .\--\__ __/__ |--\____)---\ _____/__ |--\_ \ _/ | | | \ | | \__| | _ \ / | \__| | /\ | | _| | | _l_ | | \ / _l_ | ___| l___/=l___|====l____/===\______|==l______|\ /l___/===\______l____/ \/ Handle: iX Group: Anonym Date of birth: April 1978 the 26th Voyons voir, il me semble que c'était en 1984, un Alice de chez MATRA venait de faire son entrée dans la famille et je jouais sans relâche tel le môme que j'étais sur de petits programmes que mon frêre recopiait dans des magazines : Serpent, Space Invaders, Formule1. 7k de mémoire étendue à 14k, ca rigolait pas. Héhé... Je touchais alors à mon premier clavier l'année même où j'apprenais à écrire : c'était partis... Après l'Alice vint l'Amstrad CPC en 1987. J'étais un privilégié, je possédais un 6128 fort coûteux équipé d'un lecteur de disquettes et de 128k de RAM (houuuuu, la frime!!!). Je sombrais alors corps et âme dans l'océan des jeux vidéos, ne sachant pas encore que cela me classerait des années plus tard dans cette catégorie de jeunes adultes qui se souviennent plus aisément des musiques de Bubble Bobble et d'Arkanoid que de celles de Goldorak ou encore des Chevaliers du Zodiaque. Mais jouer à tous ces jeux a aussi pour moi été l'occasion de me familiariser avec l'univers du soundchip et de découvrir qu'avec trois fois rien, des compositeurs de génies pouvaient créer des mélodies qui vous trottent dans la tête nuit et jour. J'écoutais donc, trop ébahi par tant de merveilles pour m'imaginer un instant que j'aurais moi aussi pu mettre la main à la pâte. Je m'intoxiquais sans vergogne, ce qui ferait aujourd'hui hurler n'importe quel pédiatre doté d'un minimum de professionalisme. Une honte, je vous dis!!! Entre temps, je rencontrais mon compagnon de route virtuelle, SPH, presqu'un frêre aujourd'hui, qui lui aussi était tombé dans la marmite étant petit. Tous les deux perdus dans notre village bourbonnais, nous nous épaulions dans notre soif de savoir informatique. Par un beau Noël 1990, SPH se vit offrir un superbe A500. Personnellement, je découvrais à tâton depuis quelques temps déjà les joies du 16 bits sur l'Atari ST de mon frêre, mais là ca dépassait tout!!! Toutes ces couleurs, ces effets... et tous ces sons magnifiques! Je découvrais PAULA (le processeur sonore de l'Amiga, rien à voir avec un premier flirt). Le coup de grâce, le déclencheur de ma folie pour la musique dût attendre quelques mois de plus le lancement de Pinball Dreams de DICE. La musique était alors carrément géniale, merci Olof Gustaffson pour ce pur moment d'extase vidéo-ludique. Pris d'une folie indomptable, j'entrepris de vendre jusqu'à ma dernière chemise pour faire l'acquisition en août 1992 du tout nouvel A600 lancé par Commodore à cette époque. C'est sur cette merveilleuse machine que j'ai lancé en 1993 mon tout premier tracker avec une frénésie certaine : Protracker 3.01 le bien nommé (c'est d'ailleurs les Cryptoburners qui avaient diffusé ce release, il me semble... Merci les gars!!!). En 1994, les choses sérieuses commencent réellement, je fais l'acquisition d'un A1200 et l'année suivante, j'y intègre un disque dur et une carte Blizzard-IV 1230 avec 8Mo de ChipRAM. Toute cette puissance au service de la musique, quel bonheur!!! Pourquoi le ciel est-il bleu? Pourquoi les oiseaux ont-ils des ailes? En voilà une question!!! Moi mon truc, c'est la musique, tout simplement. J'ai tilté sur une musique, pas sur un graph ou un effet visuel. Bon, bien sûr, j'ai essayé le reste. Mais en matière de graphs je frisais le vide créatif. En ce qui concerne la programmation, SPH a bien essayé de m'inculquer quelques bases en AMOS, avec une patience somme toute assez fraternelle, mais après s'être arraché pas mal de cheveux et avoir peut-être même remis en question ses capacités de pédagogue, il dut se rendre à l'évidence et me faire part de l'atroce nouvelle : j'étais nul en progammation. Mon truc à moi, c'était la zic, et rien d'autre. Ca tombait bien, j'adorais ca dis-donc!!! Comme je l'ai dis précédemment, tout a démarré avec Protracker. Sa dernière vrai mouture (3.01, pas cette 3.14 complètement buggée) n'était pas tout à fait stable mais vraiment plus ergonomique que les précédentes. Je félicite tous les pionniers qui ont su nous émerveiller en composant sur les antiquités qui ont précédé cette version. L'apparition du copier/coller a changé notre vie, n'est-ce pas? Bref, j'ai tout appris avec Protracker, et tous mes modules 4 voix ont été composés avec lui. Concernant le sampling, j'ai rapidement découvert les bienfaits de DSS que j'ai utilisé avec un boitier de digitalisation Home Music Kit, résultat garantie en 8bits Mono ;-). En 1996, fin de l'aventure AMIGA pour la musique, hélas. J'avais fait l'acquisition d'un PC l'année précédente, et pour fêter mon bac, je me suis offert une carte son Gravis Ultrasound, et par là même la qualité du son AMIGA sur PC en multichannel. Evidemment, comme il n'existait pas de tracker de la capacité de Fasttracker 2 à l'époque sur AMIGA, cela sonna le glas de ma composition sur notre machine préférée. Toutefois, je n'ai pas résisté à la tentation de finir la composition des musiques pour notre jeu shareware, Super Bubble Remix, sur AMIGA, dernier honneur rendu à une légende sur le déclin. Je dois reconnaître que ma maîtrise du tracker et de la part artistique nécessaire à la création d'une musique vraiment cohérente est venue progressivement. Du coup, je pense que le module avec lequel j'ai vraiment sentis que je pouvais désormais techniquement composer n'importe quoi a été "PROJECT 9: Jake's Running". C'est pour moi le plus aboutis de mes "mods". Libéré des contraintes techniques, après toutes ces années de bachotage sur les commandes des trackers et l'art de les placer à bon escient, c'est vraiment le module sur lequel j'ai travaillé en toute quiétude, au gré des idées qui me passaient par la tête. Suite à une déception amoureuse il me semble (sic!), je devais me resaisir et arrêter de me terrer chez moi. Je jouais alors à Lode Runner 2 sur mon PC quand l'image de ce cher Jake PERIL courant dans les dédales du jeu m'a percutée. Sans grand mal tu t'en doutes, je me suis enfermé pendant 3 jours et il en est ressorti cette compo bien rythmée dans laquelle je pense avoir mis toutes mes tripes, un parfait exutoire pour reprendre goût à la lumière du Soleil. Ceci dit, je garde aussi un super souvenir de la composition de "Mighty Monty", ma première vrai compo sous Fasttracker 2 sur laquelle j'ai bossé plusieurs jours par petites touches très brêves. Une expérience vraiment sympa. Pas vraiment. Acteur de la démoscène, j'ai composé pour le plaisir, les compos qui ne m'ont pas apporté ce que j'en attendais, et bien je ne les ai jamais terminées et je suis passé à autre chose, tout simplement. c'est l'avantage de travailler pour le fun, sans aucune contrainte, c'était aussi cela le sel de la démoscène. Maintenant, pour répondre malgré tout à cette étrange question, je dirais que la musique de Super Bubble Remix que l'on écoute durant la partie m'a value une bonne migraine et que le résultat final est loin de mes attentes. Mais nous nous étions fixé une deadline pour la création du jeu et j'ai du finalement terminer cette musique sans grande conviction, faute de temps pour recommencer à zéro. Le résultat reste écoutable, mais je ne pense pas avoir été au top ce jour là... La musique, quelle que soit la production dans laquelle elle est utilisée, constitue le liant dont on ne peux se passer. Essaye de jouer à un jeu sans la musique par exemple, et essaye de te plonger dans l'ambiance sans elle, tu comprendras ce que je veux dire. Même seulement avec des bruitages comme cela a souvent été le cas sur Amiga à cause de la limite des 4 pistes, cela ne suffit pas à combler un vide sidéral dans le jeu. L'ambiance sonore a souvent été baclée sur AMIGA au profit des graphismes à cause de la petite taille des disquettes, et quel désastre alors. Cela a sans doute conditionné mon choix pour tout faire pour maintenir une ambiance sonore composée de sons mais aussi de musiques dans notre jeu. Pour une démo, il en est de même, comment plonger en quelques secondes le spectateur dans l'ambiance sans une bonne musique dans le ton? Une démo, c'est un clip. La musique permet de créer l'atmosphère désirée et de la maintenir tout le long du show, enchaînant effets sur images dans un rythme logique que le spectateur suivra comme un fil d'Ariane du début à la fin. Une autre question? Je ne compose plus depuis 2000, année durant laquelle j'ai rassemblé tous mes travaux les plus aboutis dans un CD (que je me ferai un plaisir de fournir à toute personne qui m'en fera le demande, d'ailleurs). Ce CD m'a permis de faire le ménage et de refermer une importante tranche de ma vie avec la conviction que j'avais fait ce que j'avais à faire et que je pouvais tourner la page sereinement pour me consacrer pleinement à mon avenir professionnel, occupation qui peut rapidement vous dévorer. Mais je compte bien ressortir mon synthé de son étui dans un avenir plus ou moins proche, m'équiper "comme il se doit", et reprendre mes activités, toujours pour le fun, voire pour de nouveaux jeux vidéos dans des activités professionnelles. Bien que mon parcours professionnel soit résolument tourné vers la communication et le marketing, et bien que le marché actuel ne se prète guère à l'arrivée en amateur de nouveaux compositeurs, je reste sur le qui-vive... L'important, ce n'est pas le format sonore, tu sais, ce qui compte vraiment, c'est ce que l'on en fait réellement (c'était le minute dogmatique!). Bien sûr, il y a quelques années, avec l'arrivée du MP3, j'ai été le premier à pester car il enlevait tout le challenge informatique constitué par les trackers sur nos micros. Mais j'avais tout faux. Le tracker est aujourd'hui un système d'édition au même titre que Cubase VST par exemple. Et le fait qu'un module prenne parfois moins de place en stockage qu'un fichier MP3 n'a plus vraiment d'importance dans le paysage informatique actuel, où l'on flirt avec le Terra-octet. Le midi quant à lui, a de longues années devant lui... en tant que sonneries de téléphone (lol). Trop étriqué avec ses 128 sons, il avait sa place sur nos ordinateurs lorsque les PC avaient tout juste les capacités sonores d'un CPC. Aujourd'hui, ce format est parfait pour transporter des mesures de musique d'un synthétiseur à un autre, voilà tout. En somme, un grand coup de balai a été fait dans tout ce bric à brac de formats sonores sauvages créés pour des machines avares de puissance il y a quelques années maintenant et c'est "tant mieux". Chacun compose ce qu'il veut avec le logiciel qu'il veut. Seul le résultat compte, et à la fin on enregistre le total en MP3 ou en WMA pour en faire partager le reste du monde, sans restriction de lecture. C'est tellement plus simple! L'exemple est donné par les démos actuelles. Le plus souvent, bien malin celui qui arrive a distinguer une musique au format XM, voire MOD, d'une musique créée avec un autre logiciel et stockée au format MP3. La musique tracker est arrivée à maturité, et aujourd'hui on préfère profiter pleinement du talent des compositeurs, plutôt que s'attacher à la qualité technique du module, ce qui était souvent le cas dans les démoparties des années 90. Oulala, on a tous nos classiques, mais bon, c'est assez perso et sans grand intérêt pour les autres. Enfin, voyons voir. Il n'y a pas forcément de module en particulier que je retiendrais. J'accroche plutôt sur le style d'un compositeur qui revient alors souvent dans mes sélections. Pêle-mêle, j'ai un gros faible pour Lizardking, Heatbeat, Olof Gustaffson, Allister Brimble, Chris Huëlsbeck (même s'il a tendance à tourner en rond et à nous reservir la même soupe régulièrement), Dizzy, Hollywood, ou encore Martin IVESON, Jogeir et Clawz. On s'arrètera là, la liste étant longue car j'écoute encore énormément de mods et je suis régulièrement connecté à "Nectarine Radio/TV". Dans le détail, je reste toujours sans voix devant la perfection des musiques du jeu Pinball Dreams d'Olof Gustaffson pour leur époque, je pourrais écouter en boucle "Aquarium" d'Awesome ou "Onward" de Jugi, et on ne peut qu'admirer la simplicité de composition et la pureté des samples d'"Into the Wonderful" de Nation XII (le thème du jeu GODS). L'univers du module a été un tel vivier, c'est extraordinaire et si rare de voir émerger un courant qui rassemble autant de gens dans un tel mouvement de créativité, je suis vraiment fier d'avoir eu le privilège d'en être le spectateur et aussi l'acteur, quel que fût le peu d'impact que j'y ai eu. Comme je l'ai dis précédemment, un CD a déjà émergé de tout ce fatra de musiques que j'ai composé durant toutes ces années : eNtErinG GaMezOne. Il est gratuitement à la disposition de qui le désirera, bien que j'ai surtout fait ce CD pour moi-même, pour boucler proprement une part de ma vie d'adolescent, mais cela j'en ai déjà parlé. Il n'a pas été question pour moi de remixer des musiques dont le résultat m'apparaissait déjà satisfaisant. Aucune de mes compos n'est issue de cette période préhistorique du tracker qui invite à une recomposition à l'aide des nouveaux outils actuels pour être audibles par tous aujourd'hui. Je pense que mes musiques en format Audio-CD bénéficient d'elles même d'un meilleur rendu que sur PC ou AMIGA, ayant été extraites numériquement sans passage par une carte son et traitées ensuite sous Soundforges. Cela m'a semblé suffisant. La partie DATA du CD présente chacune de mes compos pour en donner le plus d'info. Là aussi, la question est vague et mes goûts echlectiques en musique ne me facilitent pas la tache. Mais disons qu'en ce moment je redécouvre avec plaisir la discographie de Cindy Lauper, j'ai toujours un ou 2 CD de Lisa Ekdahl dans ma voiture pour garder mon flegme devant tous ces chauffards qui m'entourent (lol), je suis fan des percues de RJD2 et des sons vintages de Daft Punk. Mais mon chouchou reste JM Jarre, car loin des jugements hatifs qui ont accompagné sa carrière, il reste maître dans la maîtrise des sons analogiques et je ne résiste jamais à un petit "Equinoxe" ou plus récemment à un "Geometry of Love". Enfin, je reste définitivement attaché au feeling démoscène et suis toujours à l'affût des p'tits gars de la scène actuelle. Certains ont vraiment un talent qui ne demande qu'à s'exprimer avec les fabuleux logiciels dont ils disposent aujourd'hui. Si pour moi le torrent créatif du début des années 90 s'est depuis longtemps tarri, il reste encore ici et là quelques filons prometteurs. Un mode de pensée, une ouverture d'esprit qui a tendance à devenir trop rare. Je pense que la demoscène m'a aussi apporté cette conviction que l'on peut tous avoir la fibre créatrice pourvu que l'on s'en donne les moyens. Il a aussi été rassurant pour moi de grandir dans un univers qui démontrait chaque jour que les Hommes ont encore cette capacité à créer un véritable lien entre eux. La démoscène m'a appris que nous pouvons tous nous rassembler derrière la même passion, loin des barrières de la langue ou de notre culture; je le pense vraiment tu sais, ce ne sont pas des tirades de commercial bien rôdé ;-) Plus simplement, ayant grandi à son contact, la démoscène m'a apporté du fun, des tas de rêves de gosse, les plus belles nuits blanches de ma vie à ce jour. Quelle sacrée aventure!!! Comme tu l'auras noté, je ne suis plus actif à ce jour. La démoscène pour moi, c'est terminé. J'ai passé l'âge des virées en démoparties, des nuits blanches à attendre les résultats des compos. D'ailleurs aujourd'hui, sans faire mon vieux con, ces rassemblements tournent le plus souvent en "Lan Parties" improductives et ressemblent de plus en plus à des attroupements de pirates venus échanger des données loin des dangers des réseaux Internet, on se croirait presque revenus à la fin des années 80. Sur le net, c'est un peu différent et tant que des sites comme Orange Juice, Nectarine ou Pouet.net séviront, nous sommes sûrs que le bouillon créatif de la scène restera alimenté et que personne ne se perdra de vue. Aujourd'hui je suis redevenu simple spectateur, attentif sur le net, et si je remet en route mon synthé, ce sera hors compétition ou pour un projet professionnel, comme je l'ai mentionné plus haut. Je voudrais passer quelques greetings généraux à tous les "sceners" que j'ai pu croiser et avec lesquels j'ai eu tous ces délires, ainsi qu'à tous les plus anciens que je n'ai pas pu cotoyer du fait de mon jeune âge mais qui ont su me faire rêver devant mon tube cathodique il y a tant d'années. Merci les gars... Et bien sûr, un petit salut à mes compagnons d'armes, mes frêres devant l'Eternel, SPH et HPL (respectivement Sylvain EYDIEUX et Pierre RODRIGUEZ dans le civil), sans qui tout cela n'aurait pas eu la même saveur! Et puis le petit mot de la fin : Il est vraiment important que le vivier de la scène soit régulièrement renouvelé, même si on ne peut éviter de mettre en avant les années 88-98 (grosso modo) comme un âge d'or de la démoscène. Lorsqu'il n'y aura plus de renouvellement et que l'on n'écoutera plus que de vieux mods, là on pourra dire que la scène sera belle et bien morte, et que Nectarine ne sera rien d'autre qu'une de ces radios pour vieux débris versant dans le passéisme. Défoncez-vous les gars, continuons de déverser toutes ces images électroniques, tous ces sons ronflants... Je rend l'antenne Simone, à vous "Cognac Jay"! ---------------------------------------------------------------------------- please note: this interview is ©opyrighted in 2008 by crown of cryptoburners |
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